Immobilier 2021 : la vie en rose ?
L’immobilier français en 2021 sera t il rose ou gris ?
2020 : une année nuancée
L’ impact de la crise COVID a été négatif pour l’économie française, avec une récession de 8,3 % de la production intérieure brute. Cette crise n’a pas eu le même impact sur le marché immobilier. Après un confinement dur, et un deuxième confinement souple le niveau des ventes en France a pratiquement rattrapé celui de 2019.
L’accélération des services des agences immobilières
L’industrie immobilière a accéléré sa révolution digitale avec la généralisation de services complémentaires : visites virtuelles, signature électronique, estimation en ligne, imprimés en ligne.
Chez Agence Etoile nous avons rajeunit le Carnet de Confiance©, lancé Etoile Conciergerie, un service pour les vendeurs, les acquéreurs et les locataires. Et nous avons mis au point en collaboration avec le courtier VERLINGUE la formule SECURIMMO’, une garantie revente et une garantie des vices cachés.
L’immobilier français 2021 en gris
Quelles seront les conséquences économiques de la crise sanitaire sur le marché immobilier ? L’économie sera impactée par la baisse du pouvoir d’achat, le chômage et la fracture sociale.
Une France immobilière à deux vitesses se profile. Paris, trop chère, trop bruyante, théâtre d’incessantes manifestations et d’incivilités, laissera place à une marché provincial plus attractif.
Les primo accédant risquent d’être exclus du marché. Certains ménages pourraient aussi être amenés à vendre dans l’urgence. La prudence sera de ne pas s’endetter. Les acquéreurs solvables jouent le marché à la baisse des prix. Ces raisons pourraient entraîner attentisme et blocage du marché.
Une grande interrogation plane par rapport aux investisseurs étrangers. La part des investisseurs étrangers non-résidents est proche de son niveau le plus bas depuis 10 ans (1,5 % en 2019). Paris n’est pas épargnée. Si l’on se concentre sur les arrondissements les plus convoités par les acquéreurs étrangers non-résidents (6e, 7e, 8e, 16e), leur part de marché est en décrue. Alors qu’ils y représentaient 17 % des acquéreurs en 2015, ils ne sont plus que 9,4 % au troisième trimestre 2020.
L’immobilier français 2021 en rose
La crise économique sera amortie par l’argent public. Europe et pouvoirs publics français pousseront la dette, dont la charge a été réduite par quatre depuis que les taux d’intérêt sont devenus négatifs.
Les besoins en logements sont immenses dans les zones tendues. Les prix se stabilisent. L’immobilier est une valeur sûre pour acquérir sa résidence principale, investir et se constituer un patrimoine.
Les vendeurs ne sont pas prêts d’accepter des offres de prix inférieures au prix de marché de fin 2020. Les acquéreurs, à 62 %, pensent que les prix ne baisseront pas. L’année sera orientée vers une stabilisation des prix au niveau national.
Les taux d’intérêt bas continueront de favoriser l’investissement immobilier. La durée moyenne des crédits immobiliers est assouplie jusqu’à 25 ans. La part des mensualités d’emprunt est portée à 35 % des revenus des ménages (au lieu de 33 % en 2020).
L’investissement des non résidents étrangers rebondira dès le retour à l’ouverture des frontières et avec la sécurité sanitaire. Paris, avec un possible chute des prix demeure une capitale attractive par rapport aux autres capitales mondiales. Et le France ne perdra pas son french way of live no son attractivité.
Le marché immobilier français en 2021 : des raisons d’être optimistes
Les raisons d’être optimistes pour l’immobilier en France l’emportent sur les inconvénients. La vitalité du marché dépend évidemment d’une bonne santé économique. Les grandes crises se concluent toujours par un rebond. Gageons qu’il en sera de même pour celle-ci.
André Perrissel
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