Et si l’immobilier s’effondrait ?
Et si l’immobilier s’effondrait ? deux mois après COVID, les pires scénarii immobiliers se confirment ils ? La confiance en la valeur pierre est elle victime collatérale ?
L’immobilier d’après covid : deux mois après le déconfinement, André Perrissel, Président du groupe Agence Etoile et Directeur Exécutif du World Properties Business Club, esquisse le nouveau visage du marché immobilier.
Un mois de juin dynamique pour les ventes et les locations immobilières
Telle une belle endormie, le marché immobilier post COVID 19 semble sortir de sa torpeur… Et force est de constater qu’il se réveille vite ! Qu’il s’agisse de transaction ou de location, la tendance générale est à la reprise !
“Côté transaction, Paris connaît un afflux d’offres de biens en vente correspondant au souhaits de nombreux résidents pour vivre plus loin, mais avec un jardin ou une terrasse. La demande reste néanmoins forte. Dans les grandes métropoles de province, le marché est extrêmement dynamique, nous connaissons en juin des records de vente. Pour la location, la demande repart aussi sur les chapeaux de roues”, explique André Perrissel.
Un phénomène sans surprise, auquel le confinement n’est pas tout à fait étranger. “J’ai vu des couples qui venaient de louer un bien immobilier et qui sont revenus nous voir après le 11 mai en donnant leur congé parcequ’ils se séparaient”. Même engouement pour la location chez les futurs étudiants. “Chaque année, nous connaissons un surcroît d’activité dû au fait que les bacheliers souhaitent louer des deux ou trois pièces en colocation. Avec la crise et l’obtention du baccalauréat sur la base du contrôle continu, ils initient leurs recherches un peu plus tôt”.
Le bon moment, c’est maintenant !
A tous les vendeurs ou les futurs acquéreurs qui se poseraient la question de savoir si “c’est le bon moment”, André Perrissel se veut rassurant. “Oui, vendre aujourd’hui est intéressant ! Nous avons comparé les ventes de l’an dernier, enregistrées chez les notaires. Nous avons analysé les biens de mêmes types, quartier par quartier et avons constaté que nous sommes sur les mêmes niveaux de prix.”. Pour les acquéreurs, la réponse est comparable. “A partir du moment où l’offre correspond à la demande, c’est que l’on vend au bon prix. Dans la mesure où le marché reprend, on peut déjà dire que les prix fixés sont justes et qu’ils ne devraient pas encore subir de baisse”.
Et l’investissement ?
Dans le Grand Paris, l’investissement immobilier est toujours porteur de plus-value à moyen terme. Dans les grandes métropoles, comme Lyon, Nantes, Bordeaux, toujours des opportunités d’investissement avec une tendance à la stabilité des prix. Marseille est actuellement la ville la moins chère parmi les métropoles et c’est le moment d’y investir pour une rentabilité moyenne élevée.
A l’international aussi, l’horizon semble dégagé. “Sur certains pays, nous avons des taux d’intérêt garantis. C’est le cas de Dubaï qui propose des produits à 8% de rentabilité sur 8 ans”. Les Etats-Unis peuvent aussi représenter une destination intéressante. “Certains biens, notamment en Floride, proposent des garanties de rentabilité indéniables”.
Alors, tout va bien ?…
… Presque ! La seule interrogation qui subsiste concerne l’éventuelle remontée des taux d’intérêt. “Même si la Présidente de la Banque Centrale Européenne a confirmé qu’elle les maintiendrait bas, nous sommes encore dans l’expectative… Les primo-accédant risquent aussi d’avoir plus de difficultés pour accéder au crédit immobilier. Mais nous n’allons pas tarder à le savoir. Nous avons enregistré ces dernières semaines de nombreux compromis et nos clients attendent le retour de leurs banques. Nous allons donc bientôt connaître la position des banques face au crédit. ”
Adoptez la “positive attitude “
Quel que soit le contexte et votre projet, en matière immobilière, il faut raison garder. D’abord déterminer ses besoins, ensuite son plan de financement, enfin se faire conseiller par un agent immobilier de proximité. C’est toujours le moment d’acheter pour investir dans une résidence principale.
Interview de Stéphanie BUITEKANT
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