Chauffage collectif versus chauffage individuel : le match
Que l’on soit propriétaire ou locataire, le chauffage représente un poste à part entière dans le budget familial. S’il existe des inconditionnels des deux types de chauffage, les avantages et les inconvénients existent, quelle que soit la solution retenue. L’agence Etoile Immobilier vous dresse un état des lieux de chaque mode de chauffage et vous conseille en fonction de vos priorités.
Le chauffage collectif : priorité aux économies
Si vous occupez ou vous apprêtez à acheter un logement ancien, le mode de chauffage n’est peut-être pas votre priorité. Or, même si vous avez un coup de cœur esthétique, si vous craquez sur la situation géographique de votre futur logement, sur son orientation… le mode de chauffage représente un poste que vous ne devriez pas négliger. A Paris ou dans les grandes agglomérations, les logements, majoritairement anciens, présentent le plus souvent un mode de chauffage collectif. Avantage majeur de cette solution : les coûts inhérents à l’entretien de la chaudière sont divisés par le nombre d’occupants de la copropriété, lesquels se déchargent totalement de la responsabilité de l’entretien de cette dernière, confiée au syndic. Autre avantage de taille : un chauffage collectif libère de la place dans le logement, puisqu’aucun ballon ou chaudière ne figure pas dans l’espace individuel. Les risques de pollution de l’habitat y sont donc, de fait, également réduits.
Implantée depuis longtemps à Paris, Aix-en-Provence et Marseille, l’agence Etoile Immobilier, spécialisée dans la vente, la location et la gestion des biens en copropriété saura vous conseiller sur la meilleure option chauffage si vous désirez acheter un appartement, le mettre en gestion locative, ou si vous recherchez un nouveau syndic pour votre copropriété.
Depuis mai 2016, la réglementation concernant la transition énergétique impose la précision des coûts de comptage. Un compteur de calories privatif doit être posé dans chaque logement, de manière à connaître la consommation individuelle de chacun.
Pour autant, l’inconvénient majeur de ce type de chauffage réside dans la passivité de l’occupant quant aux périodes de chauffe. En effet, la mise en route légale du chauffage collectif étant fixée au 15 octobre, vous vous ne bénéficiez pas du confort thermique à une date que vous aurez fixée.
Vous êtes propriétaire de votre maison ou de votre appartement et souhaitez connaître le mode de chauffage réellement adapté à votre logement ?
Le chauffage individuel : priorité au confort
Radiateur électrique (de type radiant ou climatisation réversible), chaudière à combustion (alimentée au gaz ou au fuel), pompe à chaleur, ENR… nombreux sont les avantages du chauffage individuel, qui revêt de multiples formes. En premier lieu : la liberté de chauffer quand bon vous semble. Ainsi, lorsque l’on dispose du chauffage individuel, on chauffe quand on veut car la décision appartient totalement à l’occupant.
Une stratégie consiste à remettre son chauffage avant la période de froid, ceci pour vérifier l’état de son installation et entreprendre, le cas échéant, des réparations sans attendre le moment où la température chute, moment où les dépanneurs sont très souvent sollicités. Les délais d’attente seront ainsi très fortement réduits.
De la même manière, si vous n’êtes pas frileux, vous pourrez décider de chauffer votre logement plus tard dans l’année. Vous réaliserez ainsi des économies.
Disposer d’un chauffage électrique vous permet également de choisir librement votre fournisseur d’énergie et votre prestataire pour l’entretien de vos appareils de chauffage.
Troisième avantage : la flexibilié des réparations. Il est en effet plus simple de demander à un technicien d’intervenir sur un chauffe-eau ou une chaudière individuelle que dans le cadre d’un chauffage collectif. La raison en est simple : pour un chauffage collectif, les démarches inhérentes au mode de décision d’une copropriété imposent des délais toujours plus longs que lorsque la décision revient à vous seul. Dans ce contexte, vous pourrez faire des choix beaucoup plus qualitatifs comme l’installation d’une chaudière à condensation ou basse température, qui optimise le confort de votre logement, au meilleur coût.
Néanmoins, deux ombres ternissent l’option “chauffage individuel” : tout d’abord son coût.
Selon l’ADEME, l’énergie est globalement facturée plus cher aux particuliers qu’aux exploitants de chauffage collectifs ou aux gestionnaires d’immeubles. Il en va de même pour les coûts de réparation. Par ailleurs, l’orientation et la situation du logement dans la copropriété est une variable très importante lorsque l’on est chauffé de manière individuelle. Ainsi, si votre logement se situe au dernier étage ou s’il est mal orienté, vous risquez de payer plus cher que les occupants d’un logement au deuxième étage, entourés de voisins, et orientés Sud. C’est pourquoi, avant d’initier tout changement dans votre système de chauffage, il convient de vous pencher sur un préalable : l’isolation de votre logement. Rien ne sert en effet de changer vos appareils de chauffage si votre logement est une passoire thermique ! Si votre bâtiment est correctement isolé, ce qui est le cas des bâtiments neufs ou construits récemment car conformes à la réglementation thermique en vigueur, votre chauffage ne vous reviendra pas plus cher qu’il ne le devrait et vous apportera une liberté indéniable par rapport au chauffage collectif.
Un intermédiaire entre le chauffage collectif et le chauffage individuel : les modules thermiques d’appartement
Nouveau système de chauffage collectif individualisé et décentralisé, les modules thermiques d’appartement (ou MTA) permettent une distribution d’eau chaude sanitaire et de chauffage, à la fois dans les parties communes, mais aussi dans chaque appartement. Pour un coût d’installation rationalisé au niveau collectif, les MTA vont avoir recours à toutes sortes d’énergies – y compris les énergies renouvelables – durant toute la vie de l’immeuble.
Rapides et simples à mettre en œuvre, les MTA représentent une réelle alternative à la chaudière individuelle. Cette solution vient se greffer sur l’installation collective et permet de régler le confort de façon individuelle, dans chaque logement. Ne nécessitant pas de frais de raccordement au gaz, ni d’abonnement par appartement, les MTA ne représentent aucun risque sécuritaire, ce qui justifie qu’aucun contrat d’entretien ne soit nécessaire. Dans ce contexte de fin de réglementation thermique 2012 et à l’approche de la nouvelle RT 2020, il importait de trouver un mode de chauffage qui rendait possible le panachage et les combinaisons d’énergie, notamment pour décarbonner les solutions et limiter l’impact environnemental, tant dans la rénovation que dans le neuf. Dans ce contexte, le chauffage collectif, géré de façon individuelle constitue une alternative intéressante au choix binaire du mode de chauffage habituel. A suivre…
Chauffage collectif versus chauffage individuel : le match du prix
Les deux modes de chauffage individuel ou collectif en copropriété ont leurs avantages et leurs inconvénients. Acheter un appartement dans un immeuble à chauffage collectif n’est pas un inconvénient en terme de coût : le coût de maintenance est mutualisé entre les copropriétaires, et les charges annuelles de chauffage ne sont pas forcément plus chères en mode individuel.
En utilisant l’énergie électrique, la plus coûteuse mais aussi la plus utilisée en habitat individuel ou collectif, le coût annuel de l’énergie est de 1.726 euro en moyenne. Ce coût est en moyenne de 930 euros pour un logement de 70 m2 utilisant le chauffage collectif.
Le chauffage collectif emporte le match du prix.
Chauffage collectif versus chauffage individuel : le match du confort d’utilisation
En copropriété avec chauffage collectif, vous devez savoir que la température minimale qui doit vous être délivrée est de 19°. Souvent les installations collectives sont mal équilibrées, ou selon leur exposition, certains appartements sont trop chauffés d’autres pas assez. La mise en route ou l’arrêt du chauffage est conditionnées par des dates légales et souvent, pour raisons d’économies, la mise en route est décalée par rapport aux températures extérieures. La température du chauffage est réglée par une sonde extérieure que seul l’exploitant peut régler.
En chauffage individuel, chacun règle met en route ou coupe le chauffage à sa discrétion, ou la température en fonction de son ressenti.
Le chauffage individuel emporte le match du confort d’utilisation.
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